ZAZPI LAGUNEKO FAMILI BAT, chacun doit apprendre à s'assumer et ce n'est que la solidarité qui permet d'avancer dans le développement sociétal.
** Adiera: nekazaritzaz eta itsas arrantzaz bertze, burdin forja boteretsu eta garrantzia handiko induztria batek eta hunen inguruko lantegi azpikontratatu edo eratorriek dituzte ziurtatu meneko zuten euskal langileriaren behar eta ordainketak. Eta ondorioz gizarte zabal batenak.
Iruditzen zaut hortaz duela aipu lehen bertsoak.
Hori duela hogoita hamar bat urte artino, non industria horiek desagertu diren eta bi lehenak asko ahuldu.
Geroztik turismoak eta hirugarren sektoreko industriek ari dute gero eta gehiagokoa hartzen, menpekotasun harinagoarekin, nahiz eta ez den erraz jakitea zuzen nolakoak diren lantegi txiki eta mota askotako horietan menpekotasunaren hersturak.
Hortaz ari ote da bigarren bertsoa !
Irakaspena hirugarrenean eta errepikan : nork bertaz arta izan behar duela eta bere erkidegoaz ere, lagunekin bat eginik
** Commentaire: agriculture pastorale et pêche ont été de tous temps " les 2 mamelles" de ce Pays Basque aux sept provinces, symbolisé par la famille de sept personnes. Elles ont été soutenues au cours des temps par une industrie métallurgique, tout d'abord de dimension rurale et villageoise, mais qui durant les 2 siécles de la révolution industrielle a pris une dimension énorme avec mines de charbon et de minerais, hauts-fourneaux, laminoirs, et les diverses industries dérivées ou de sous traitance, chantiers navals, machines-outils, armement, ...
La société basque a trouvé dans ces activités l'essentiel de sa richesse et de la satisfaction de ces besoins, par l'activité d'un prolétariat important, et c'est de ceci que parle, je pense, le premier couplet.
L'activité métallurgique perdure encore un peu mais elle s'est néanmoins effondrée au cours des trente années écoulées, l'agriculture survit et on sait ce qui en est de la pêche, entre réduction des quotas et explosion des frais d'exploitation.
Le tourisme et le secteur tertiaire sont en train de prendre le relais, qui semblent moins contraignants mais sans que l'on sache vraiment ce qu'il en est de ces activités diverses et dispersées au sein desquelles le prolétariat n'est pas organisé.
Le tourisme serait le thème du deuxième couplet !?
Les leçons à tirer sont dans le dernier couplet et le refrain : chacun doit apprendre à s'assumer et ce n'est que la solidarité qui permet d'avancer dans le développement sociétal.
** Bertsoak
Itsasoan urak handi dire murgildu nahi dutenentzat;
gure Herriko lanak haundi dire
astun dire, gogor dire, zatiturik gaudenentzat.
-- 1) Zazpi (senideko)* (laguneko)* famili batetan, arotza* zen gure aita,
gure herriko alkate ez izan arren, lan egiten zuena
Errepika
-- 2) Markatzen ari diren bide nabarra ez da izango guretzat,
lehengo sokari ezarririk datorren oztopo bat besterik.
Errepika
-- 3)*** Hainbeste mendetako gure morrontzak baditu mila tankera
eta zuhur aukeratzen ez badugu bertan galduko gera.
Errepika
** Interprétation
Les eaux de l’océan sont profondes pour ceux qui veulent y plonger ; l'entreprise qui s'impose à notre Pays est considérable, et pénible et difficile pour nous qui sommes divisés.
-- 1) Dans une famille de sept personnes, notre père était ouvrier et, comme il n'était pas notable du village, il se devait de travailler.
-- 2) La route pittoresque qu’ils balisent ne sera pas pour nous et une interdiction sera attachée à la barrière déjà en place.
-- 3) Notre servitude au cours des siècles a présenté divers aspects mais si nous ne faisons pas le bon choix nous serons définitivement perdus.
** Hiztegi / lexique
* Senide = fratrie, frères et soeurs
* Lagun = camarade, personne, individu
* Arotza = essentiellement forgeron (mais parfois charpentier, qui est normalement "zurgin"). Ici, peut-être, eut-il fallu "forjari" plutôt que "arotz", "arotza" étant l'artisan qui travaille le métal pour en faire un produit fini : outil, couteau, fer à cheval, ..., tandis que 'forjaria" est l'ouvrier métallurgiste qui travaille à la fonderie pour fabriquer et couler le métal
*** 3 garren bertsoa, X. Leteren emendioa.
Murgildu = plonger
Astun = lourd, pénible, difficile
Gogor = dur
Zatitu = divisé
Alkate = le maire de la communauté
Markatu = tracer, baliser, signaler.
Nabar = évident, remarquable, bariolé,
Oztopo = entrave, obstacle
Morrontza = subordination, dépendance.
Tankera = aspect, forme, tournure
Zuhur = sage, prudent, perspicace.
Aukeratu = choisir
Bertan = là-même, immédiatement.
ZANTZIKITIN, cri de ralliement, appel au rassemblement; zantzo bat, giza irrintzi bat eginezko barre oihu bat .
** Commentaire: la version ci-dessous, quoique un peu confuse par la présence du curieux bataillon de charme de ces quatorze vieilles vendeuses de chocolats (!!), est la plus souvent chantée et celle que les bars connaissent le mieux.
Il en existe une autre, plus courte, dans laquelle on chante simplement [ ama alabak turuta jotzen, zazpi astoren gainean ] : une mère et ses filles (qui pourraient être la famille du confiseur) jouant de la trompette; au lieu des quatorze vieilles du [[[ texte en gras entre crochets ci-dessous ]]].
*Atso, qui signifie femme âgée et auquel on affectait souvent, auparavant, un petit sens affectueux(atxo zahar) peut aussi prendre actuellement un sens péjoratif proche de mégère (atso-tzar = méchante vieille).
*Kristo'nak, kristorenak = gigantesques, phénoménales
** Bertsoak
« Zantzikitin ! Zantzikitin ! » ibiltzen dire Elorrio-ko kalean,
[[[ hamalau atso* turuta jotzen, zazpi astoren gainean.
Astoak ziren ttiki-ttikiak, atsoak aldiz krixtonak*.
Nola demuntre konpontzen ziren zazpi astoren gainean ]]]
Saltzen, saltzen, txakur ttiki baten karameloak,
« esta muy bien » esaten du konfiteroak.
« cuando vamos a Ochandiano Andra Mari egunean,
(tomaremos ?)(comeremos ?) txokolates, " sonbrero kopa altian ". »
** Interprétation
Quatorze vieilles criant et jouant de la trompette, montées sur sept ânes, parcourent les rues de Elorrio.
Des ânes tout petits, des mégères énormes !
Comment diable faisaient-elles pour tenir sur sept ânes?
Elles vendent des caramels qu’un petit chien doit porter sur un bât ou tirer dans un chariot.
Le confiseur est satisfait de l’opération car les caramels semblent bien se vendre !
Il projette d'aller à Otxandio, aussi en Bizkaia, pour la fête de la Vierge Marie et d'y (prendre ?) (manger ?) du chocolat à raz d’un " chapeau haut de forme", " sombrero de copa " !
Le confiseur est satisfait de l’opération car les caramels semblent bien se vendre !
Il projette d'aller à Otxandio, aussi en Bizkaia, pour la fête de la Vierge Marie et d'y (prendre ?) (manger ?) du chocolat à raz d’un " chapeau haut de forme", " sombrero de copa " !